ILUX

Identitéiten zu Lëtzebuerg – Identités au Luxembourg – Identitäten in Luxemburg

 

« iLux » était la première exposition temporaire du Musée dräi Eechelen. Elle traita le sujet des identités au Luxembourg et présenta les résultats du projet interdisciplinaire IDENT (Identités socio-culturelles et politiques identitaires au Luxembourg) à un grand public.

La préparation de l’exposition a commencé début 2010. Une équipe de chercheurs de l’Université du Luxembourg a défini les thématiques et les questions à aborder. A partir de mars 2011 les scénographes de « Krafthaus – facts and fiction » ont débuté avec la réalisation et matérialisation de l’exposition – en étroite coopération avec l’Université. La notion d’identité est multiforme. L’image de soi, les identités communautaires ou politiques sont en mutation constante. L’exposition ne traita donc pas d’une « essence » luxembourgeoise quelconque, mais s’intéressa plutôt au double processus d’identification: l’appropriation individuelle et l’attribution par autrui. Les identités sont variées et changeantes. Pouvons-nous choisir notre identité ? Ou bien existe-t-il des contraintes sociales ? Naît-on luxembourgeois ou le devient-on ? L’exposition jouait sur les attentes du public. Les textes principaux de l’exposition furent en français, luxembourgeois, allemand, portugais et anglais. Ces sont les langues les plus parlées au Luxembourg et permettaient d’interpeller le plus grand nombre de visiteurs.

Le concept de l’exposition : « My home is my castle »

La complexité des identités était présentée dans un cadre familier : la maison. « My home is my castle » est la dévise de nombreux Luxembourgeois. L’exposition prend cette notion au pied de la lettre. L’exposition montra les interactions des identités dans la vie quotidienne. Les différentes parties thématiques étaient présentées dans les différentes chambres de la maison:

Nation au salon; espace dans le couloir; langues dans la cuisine; milieu social au garage; Corps dans la salle de bains; genre dans la salle à coucher et les valeurs dans la chambre d’enfants. Les textes et les objets étaient intégrés au mobilier et aux objets de la maison. Un élément interactif invitant les visiteurs à répondre et réfléchir à des questions se trouvait dans chaque partie. Chacune des chambres incitait ainsi les visiteurs à s’interroger sur leur propre image de soi et sur la manière de voir les « autres ».

En arpentant les différentes pièces, en combinant les différents aspects identitaires, les visiteurs pouvaient entrevoir la construction dans son ensemble. Celle-ci restait pourtant toujours un « work in progress », le travail identitaire d’un individu ou d’une collectivité n’étant jamais clôturé.
Le catalogue de l’exposition peut être commandé dans la limite des stocks.

Programme culturel

2012 – 2013

Curators:
Sonja Kmec
Gianna Thommes

Scientific committee:
Pit Péporté
Rachel Reckinger
Christian Wille
Sophie Neuenkirch
Thomas Kolnberger